Une occurrence unique dans le cadre intimiste de la salle, convenant parfaitement à l'artiste, d'apprécier la qualité d'interprétation et le pianisme virtuose du jeune interprète franco belge. Une lecture naturelle sans pathos excessif, fluide, authentique et très intériorisée qui immédiatement séduit. Un superbe voyage musical de Majorque (1838) pour les Préludes, à Nohant (1842) pour le reste du programme, où le piano tour à tour ruisselle, chante, pleure et émeut. Un jeu virtuose et inspiré. Une interprétation sensible et poétique nourrie par une connaissance profonde et une affinité certaine pour la musique de Chopin. Bravo ! Un pianiste à suivre…

 

Patrice Imbaud.