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- Écrit par Daniel Blackstone
- Catégorie : Piano
Cette jolie pièce se déroule en un do majeur, suggéré dans le début et solidement affirmé dans les dernières mesures. Cela donne une atmosphère un peu mystérieuse bien agréable. Comme une certaine mouette, cette chouette possède une humeur rieuse, bien affirmée par le rythme de la main gauche dès la première mesure. Ensuite, le thème passe agréablement d’une main à l’autre, ce qui permet de cultiver l’indépendance des mains et de faire ressortir l’importance de la mélodie énoncée dans les graves. Une petite présence chromatique dans l’accompagnement aux mesures 25 et 26 permettra de faire goûter à l’élève de nouvelles saveurs harmoniques. Sous une apparente simplicité et avec une grande économie de moyen cette pièce est pleine de ressources !
D.B.
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- Écrit par Daniel Blackstone
- Catégorie : Piano
Que voici une bien charmante pièce dont la marche harmonique de la première partie est bien proche du célèbre « Chez Laurette » de Michel Delpech, ce qui n’est pas une critique mais un compliment ! L’accompagnement détaché à la main gauche gomme un peu le caractère qui pourrait être nostalgique de cette première partie pour lui donner un air plus joyeux, un peu comme un salé-sucré. Tout ceci est en tout cas fort agréable et, comme à l’habitude, fort bien écrit. La deuxième partie, en Majeur, fait dominer le caractère joyeux de cette évocation de l’Argentine, tandis que les dix dernières mesures sont une variante, sur la même grille, de la mélodie du début. Le tout se termine un peu comme un tango argentin… C’est donc une œuvre originale et attachante qu’Arletta Elsayary nous propose.
D.B.
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- Écrit par Daniel Blackstone
- Catégorie : Piano
En complément des méthodes, et en alternative aux recueils de classiques, les professeurs seront heureux de trouver ces pièces originales destinées aux deux premières années de piano. Les mérites de l’auteur ne sont plus à démontrer. Ces pièces mettront en place les structures fondamentales de l’harmonie et de la mélodie tout en étant pleines de charme et d’originalité, même les plus simples. Les formes musicales se trouvent également représentées, du menuet au blues et au rock en passant par la tarentelle, assurant une belle variété stylistique. Bref, malgré sa simplicité, ce recueil offre aux débutants un excellent répertoire qui sera agréable tant pour les élèves que pour leurs auditeurs.
Daniel Blackstone
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- Écrit par Sophie Jouve-Ganvert
- Catégorie : Piano
Composées en 1879, et jouées par Brahms sous le titre de « Klavierstücke » ou « Caprices », sans avoir suscité l’enthousiasme de Clara Schumann à qui le compositeur les avait soumises. Brahms dédicaça les pièces à son amie Elisabeth von Herzogenberg qui lui conseilla d’en changer le titre pour la publication (Simrock, 1880) préférant le titre de Rhapsodies, bien que la forme des pièces (surtout la première) soit en contradiction avec la conception d’une rhapsodie. La première partie de la rhapsodie en si mineur est Agitato autant par la rythmique que par la mélodie hachée, le caractère les modulations rapides ; la seconde, en ré m, plus chantée et tendre est interrompue par un développement de l’Agitato jusqu’à un jeu de fusées de triples croches. Puis retour du premier thème. S’ensuit une douce mélodie accompagnée, inspirée du thème en ré m, molto dolce espressivo, en si Majeur, coincée entre des effets de notes pédales supérieure et inférieure. Une coda dans laquelle le thème est à la basse, conclut la dernière partie qui est semblable à la première. La seconde et célèbre rhapsodie en sol m, bien que conçue en « allegro de sonate », évolue davantage dans un esprit rhapsodique, de par sa brillance, sa fougue, son instabilité tonale, de par la richesse, la variété et la superposition des thèmes. Si nous lisons attentivement les indications d’interprétation de Brahms (soufflets, nuances, indication de variation de
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- Écrit par Sophie Jouve-Ganvert
- Catégorie : Piano
Cette courte pièce d’une durée de trois minutes s’adresse à de jeunes élèves de premier cycle. Trois parties la composent. I. Le lever de soleil décrit l’aurore en rythme systématique enchaîné main gauche, main droite, Les premiers rayons apparaissent en homorythmie et Le soleil prend sa place dans le ciel dans une mélodie accompagnée. II. Le jour point par graduation. III. Le coucher de soleil d’une bonne journée ensoleillée débute sur un accompagnement en seconde, puis la température commence à baisser sur une batterie de main gauche enfin Le soleil retourne dans sa tanière en reprenant le premier thème.
Sophie Jouve-Ganvert
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- Écrit par Marie Fraschini
- Catégorie : Piano
La sonate pour piano n°26 en mi bémol fut dédiée à l’élève et ami de Beethoven : l'archiduc Rodolphe d'Autriche, plus jeune frère de l'Empereur. Son sous-titre de sonate « Les Adieux » (en allemand Lebewohl) se réfère au départ de l'archiduc Rodolphe en 1809, contraint de quitter Vienne occupée avec sa famille à la suite de la guerre de Wagram. Le premier mouvement symbolise l'exil et les regrets. Il débute adagio espressivo par trois notes descendantes sous-titrées par le compositeur lui-même le-be-wohl (adieux). Après seize mesures débute allegro le thème principal, toujours construit sur le même motif rythmique de trois notes. Les deuxième et troisième mouvements, intitulés respectivement L'absence et Le retour, Andante espressivo et Vivacissimamente, ont été écrits peu après le retour de l'archiduc dans la capitale autrichienne. Le troisième mouvement est enjoué et éloquent. Cette nouvelle édition de Bärenreiter est très belle et très facile à manipuler. Les tournes sont placées stratégiquement pour favoriser une aisance optimale.
Marie Fraschini
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- Écrit par Daniel Blackstone
- Catégorie : Piano
On pourra être surpris, de prime abord, de ne trouver dans ce recueil que la seule ligne mélodique surmontée des « accords de guitare ». En fait, cela permet, à partir des mélodies proposées, et dont on a l’original en tête, de reconstituer sur un piano, un orgue électronique ou n’importe quel clavier les mélodies proposées. Le choix est éclectique puisqu’il va de Vivaldi au rock en passant par la valse viennoise ou la chanson des années trente. Ce pourra être très intéressant pour faire travailler l’oreille et sortir les élèves de leurs partitions toute faites ! Etre capable de reconstituer au clavier ce qu’il a dans la tête n’est-il pas un des grands plaisirs du musicien ?
Daniel Blackstone
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- Écrit par Daniel Blackstone
- Catégorie : Piano
Si la sonate est « monumentale », cette nouvelle édition l’est aussi. Elle nous propose en effet non seulement un texte établi sur la base d’une évaluation nouvelle mais aussi une édition destinée au concert. Plusieurs musicologues ont contribué à cette édition : Peter Hauschild en a établi le texte, qui a été révisé par Jochen Reutter, Johann Sonnleitner nous propose de copieuses notes sur les tempi et indications métronomiques chez Beethoven, et Alexander Jenner a établi les doigtés. On appréciera d’autant plus ces textes qu’ils sont présents non seulement en allemand et en anglais, mais en français dans leur intégralité dans une remarquable traduction de Geneviève Geffray. Que dire de plus sinon que la partition est extrêmement agréable à lire et qu’il s’agit là d’une édition de travail en tous les sens du terme, aussi bien pour les interprètes que les musicologues.
Daniel Blackstone
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- Écrit par Sophie Jouve-Ganvert
- Catégorie : Piano
Les dernières sonates pour piano de Haydn réunies dans ce volume sont les trois cotées Hob. XVI:40-42 (1784), les deux sonates Hob. XVI:48 et 49 « Genzinger » (1789) ainsi que les trois sonates Hob. XVI:50-52 « London » (1794/1795). Ces sonates étaient « destinées aux dames », dans l’esprit de C.P.E. Bach.
Les trois premières sonates (n°s 54, 55, 56) sont dédiées à la très jeune princesse Marie Esterhazy, née Princesse de Liechtenstein, épouse du futur Nicolas II. Composées de deux mouvements chacune, ces sonates apparemment « sans prétention » reprennent le principe de la variation déjà utilisé avec beaucoup d’habileté dans les sonates dites « Esterhazy » Hob. XVI:21-26 (1773). La sonate en Ut Majeur, Hob. XVI:48, commandée par Breitkopf pour un « Pot-pourri », date de 1789. Elle aussi comporte deux mouvements, un Andante con espressione à variations et un Rondo. La suivante, en Mi b Majeur, Hob. XVI:49, est dédiée à Anna de Jerlisckek la commanditaire, mais c’est à Maria Anna von Genzinger que Haydn la destinait, en témoignage affectueux comme le montre une lettre de 1790. Les trois dernières sonates, Hob. XVI:50-52 datent du deuxième séjour londonien du compositeur, en 1794/1795.
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- Écrit par Sophie Jouve-Ganvert
- Catégorie : Piano
Le manuscrit de ce concerto en trois mouvements (Allegro, Larghetto, Allegretto), dit du « Couronnement », porte la date de 1788. La première audition eut lieu, à la hâte, le 14 avril 1789, en comité restreint dans l’appartement de l’électrice Amalie Auguste, et en trio ! Mozart avait pour partenaire le Prince, à la flûte, et un petit garçon de neuf ans, Kraft, au violoncelle. Ce concerto fut ensuite joué à Leipzig le 12 mai 1789 (avec deux autres concertos), puis à Dresde. Il fut exécuté ensuite à Francfort pour le couronnement de Léopold II le 15 octobre 1790, mais le succès n’a été que pour l’honneur et la gloire. Les difficultés financières de Mozart ne seront pas aplanies. En 1795, soit quatre ans après la mort de Mozart, Johann André, célèbre éditeur d'Offenbach, publie deux concertos (K. 459 et K. 537). Comment a-t-il obtenu les manuscrits ? Par l’intermédiaire d’un compagnon de loge de Mozart, Paul Wranitzky, qui connaissait sa veuve ?
Une des curiosités de cette partition est le nombre impressionnant de portées vides (les parties de main gauche). Ces manques engendrent
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