iranienne, née en 1982) : Once there was and once there wasn’t, précisément dédiée au violoniste ; elle a également arrangé Caravane d’André Hossein (1905-1983). La musique tchèque est illustrée par la Sonate pour violon et piano en la b mineur de Leos Janacek (1854-1928) et la musique hongroise, par les incontournables Danses roumaines de Bela Bartok (1881-1945).
Le duo La Rose et le Réséda : Virgil Boutellis-Taft (violon) et Guillaume Vincent (piano), a acquis une réputation internationale. Le violoniste, Premier Prix du CNSM de Paris et Lauréat de la Fondation Bleuchstein-Blanchet, s’est perfectionné à l’Académie Franz Liszt de Budapest et au Royal College of Music de Londres. Le pianiste, qui a donné ses premiers concerts à l’âge de dix ans, est titulaire d’un Master de piano décerné par le CNSM de Paris ; sa carrière internationale force l’admiration.
D’entrée de jeu, ils s’imposent par leur écoute réciproque et la fulgurance de leurs traits dans The Crane dont ils ressentent parfaitement l’âpreté et recréent l’indicible émotion. Ils interprètent avec infiniment de sensibilité, de virtuosité, de justesse de tempo et de sonorités remarquables ce programme hors du commun qui représente un magnifique parcours totalisant un siècle « entre Orient et Occident ».
É.W