- Détails
- Écrit par Daniel Blackstone
- Catégorie : Musique religieuse/Musique sacrée
ROSSINI : Petite messe solennelle, pour quatre solistes, chœur mixte, deux pianos & harmonium, éditée par Patricia Brauner & Philip Gosset. Bärenreiter. Conducteur : BA 10 501. Réduction pour soli, chœur & piano : BA 10 501a.
La Petite messe solennelle, composée à Paris durant l’été 1863, est une très belle œuvre, bien dans le style de son auteur, et qui comporte quelques particularités tout à fait étonnantes. La préface de P. Brauner et de Ph. Gosset est, à ce sujet, particulièrement intéressante et documentée. La présence de l’harmonium, orgue de salon, s’explique par l’aspect « musique de chambre » de l’œuvre. De plus, il ne s’agit pas de n’importe quel harmonium mais de l’instrument hybride dit « Harmonicorde Debain », instrument également muni de cordes frappées. Cette Messe est en tout cas la dernière grande œuvre de Rossini et comporte des audaces harmoniques inattendues. S’il en a réalisé une orchestration en 1867, c’est simplement pour éviter qu’un autre le fasse après sa mort. C’est toutefois la première version qui est celle expressément voulue par le compositeur.
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- Catégorie : Musique religieuse/Musique sacrée
pour quatre solistes, chœur mixte, deux pianos & harmonium, éditée par Patricia Brauner & Philip Gosset. Bärenreiter. Conducteur : BA 10 501. Réduction pour soli, chœur & piano : BA 10 501a.
La Petite messe solennelle, composée à Paris durant l’été 1863, est une très belle œuvre, bien dans le style de son auteur, et qui comporte quelques particularités tout à fait étonnantes. La préface de P. Brauner et de Ph. Gosset est, à ce sujet, particulièrement intéressante et documentée. La présence de l’harmonium, orgue de salon, s’explique par l’aspect « musique de chambre » de l’œuvre. De plus, il ne s’agit pas de n’importe quel harmonium mais de l’instrument hybride dit « Harmonicorde Debain », instrument également muni de cordes frappées. Cette Messe est en tout cas la dernière grande œuvre de Rossini et comporte des audaces harmoniques inattendues. S’il en a réalisé une orchestration en 1867, c’est simplement pour éviter qu’un autre le fasse après sa mort. C’est toutefois la première version qui est celle expressément voulue par le compositeur.
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