Pourquoi onirique ? C’est que cette promenade se déroule dans une atmosphère un peu troublante. Si la première partie est animée, son côté joyeux est tempéré par des accords sinon dissonants du moins parfois déstabilisants. La deuxième partie déroule « andante » une délicate mélodie sur les accords lentement arpégés du piano dans une ambiance effectivement rêveuse. La dernière partie reprend le début puis module pour se terminer par un sol mineur inattendu. L’ensemble ne manque ni de charme, ni de variété, ni de rêve…
Daniel Blackstone
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