l est bien badin ce « mister » qui se dandine sur un rythme syncopé et une ambiance pentatonique. Il y a beaucoup de variété aussi : refrains et couplets se succèdent, aboutissant à une cadence « ad libitum », comme il se doit avant de revenir au thème principal et de conclure sur une note éclatante ponctuée par les accents martiaux du piano. On appréciera aussi le côté polyphonique de la pièce, les échanges entre les deux instruments qui en font de la vraie musique de chambre. Voici donc une bien agréable et roborative badinerie qui devrait procurer beaucoup de plaisir à ses interprètes et les mettre, espérons-le, de très bonne humeur.