Pascal PROUST : Le petit Kopprasch du clarinettiste.  25 études pour clarinette de moyenne difficulté. Sempre più : SP0145.

Pour les lecteurs non avertis, signalons que le « Kopprash » est un recueil d'études bien connu des cornistes… Pascal Proust s'inscrit donc dans cette succession avec des études qui ciblent chacune une difficulté précise, mais elles n'en sont pas moins de la vraie musique. Il faut bien travailler la technique… et l'auteur rend ce travail plutôt agréable.

 

 

 

Philippe RIO : Romance et Espièglerie  pour clarinette et piano. Fin de premier cycle. Lafitan : P.L.2751.

Précisons bien qu'il s'agit d'une seule et unique pièce, mais comportant alternativement romance et espièglerie. L'ensemble est très frais, aussi agréable que varié, et devrait combler à la fois le clarinettiste mais aussi le pianiste qui n'est pas un simple accompagnateur mais un vrai partenaire.

 

André TELMAN : La légende du spectre sous-marin  pour clarinette en sib et piano. Fin du 1er cycle (musique de chambre). Lafitan : P.L.2827.

 

L'atmosphère est inquiétante à souhait, la variété des différentes parties permet d'exprimer les divers sentiments suggérés par la partition.

Divertissement  pour clarinette en sib  et piano

Nicolas CHEVEREAU : Divertissement  pour clarinette en sib  et piano. Delatour : DLT2489.

Se déclinant en trois parties : Ouverture, Cantilène et Rondo, ce Divertissement  est construit le plus souvent sur des variations autour des thèmes. Festif et joyeux,

Marc-Antoine DELATTRE : Chante et danse  pour clarinette et piano.

Marc-Antoine DELATTRE : Chante et danse  pour clarinette et piano. Elémentaire. Lafitan : P.L.2941.

 

Le titre est un reflet fidèle du contenu de cette pièce qui d'un « andante espressivo »

Sylvain KASSAP : Silver eye  pour ensemble de clarinettes

Sylvain KASSAP : Silver eye  pour ensemble de clarinettes. Commande de la communauté d'aglomération Argenteuil-Bezons. Dhalmann : FD0463.

 

Saluons cette œuvre, née d'une résidence du musicien et compositeur Sylvain Kassap, œuvre qui permet à un ensemble de clarinettes de niveaux distincts, allant du premier au troisième cycle, d'interpréter une œuvre

Max MÉREAUX : Badinerie  pour saxophone alto et piano

Max MÉREAUX : Badinerie  pour saxophone alto et piano. Moyen. Lafitan : P.L.2741.

 

Commençant par une partie plus rythmique dont le côté syncopé devrait causer quelques difficultés aux interprètes, la pièce se poursuit par un solo en « tempo libre » qui s'enchaine avec une partie plus lyrique

Jacky THEROND : Rédièse 12 pour clarinette sib seule. Elémentaire. Lafitan : P.L.2942.

Pourquoi ce titre sinon pour signaler une présence dominante du ré dièse et un chromatisme affirmé ? Le clarinettiste a la réputation de ne pas aimer les dièses. Ici, les élèves seront servis : aucun bémol en vue ! Mais attention : il ne s'agit pas d'un simple procédé d'écriture. Il n'y a rien de scolaire ou d'ennuyeux dans cette œuvre qui est d'abord de la vraie et bonne musique qui fait appel autant à la virtuosité qu'à la sensibilité de l'instrumentiste. Oublions donc le procédé et laissons-nous charmer par cette pièce aux aspects variés, et pleine de vie.

JANÁČEK : Sonate pour clarinette et piano d'après la sonate pour violon et piano. Arrangement de Shirley Brill. Bärenreiter : BA 9581.

Après avoir été longtemps considérés comme un péché capital, les transcriptions et arrangements ont retrouvé la faveur des instrumentistes et des mélomanes. Ne nous en plaignons pas. Cette œuvre profondément lyrique et belle est admirablement servie par cette adaptation réalisée par la clarinettiste israélienne Shirley Brill. S'il faut parler d'arrangement  et non de transcription, c'est qu'il a fallu parfois modifier la partie de piano. Mais il est des cas où la fidélité à l'esprit consiste à modifier la lettre…

 

Maurice JOURNEAU : Trois pièces brèves pour clarinette en sib. Niveau moyen. Fortin-Armiane : EAL546.

Ces trois pièces ont été écrites en 1984, date à laquelle Maurice Journeau cessa volontairement de composer. On y retrouve le langage si personnel de ce compositeur plein de lyrisme et d’harmonies délicates. Souhaitons que ces pièces soient abondamment jouées. Si nous avons indiqué un niveau de difficulté, c’est pour que les professeurs n’hésitent pas à les faire jouer à leurs élèves, mais elles n’ont rien de pièces « scolaires » ou « pédagogiques » !