Claude-Henry JOUBERT : Rondeau hongrois  pour clarinette avec accompagnement de piano. Fin de 1er cycle. Lafitan : P.L.2883.

Cette pièce dans le style hongrois est fort agréable et permet au clarinettiste de montrer toutes ses qualités à la fois de technique et d'expression. Les indications portées sur la partition permettent une interprétation raisonnée de l'œuvre. Comprendre de que l'on joue, n'est-ce pas le soubassement de l'interprétation ? C'est en tout cas, (mais qui en douterait ?) de la fort bonne musique.

Rémi MAUPETIT : Santiago  pour clarinette et piano. Préparatoire. Lafitan : P.L.2871.

Voici une pièce qui balance joliment et ne devrait pas manquer de succès auprès des élèves et des auditeurs. Différents aspects se succèdent, dont un fort joli « cantabile » en do mineur à la fois lyrique et un brin mélancolique. L'atmosphère est bien celle suggérée par le titre.

André TELMAN : Star de scène  pour clarinette en sib et piano. Débutant. Lafitan : P.L.2829.

Cette jolie star oscille avec charme dans une tonalité fluctuante. Nous avons souvent dit combien il était difficile d'écrire de la bonne musique pour débutant : André Telman y réussit parfaitement, comme à son habitude.

Paul STERNE : Soliloque  pour clarinette seule. Fin de second cycle. Delatour : DLT2512.

C'est une jolie pièce à l'aspect un peu mystérieux qui mettra en valeur les qualités tant technique que musicale du jeune clarinettiste. On peut écouter la pièce intégralement sur le site de l'éditeur.

Idylle pastorale  pour clarinette et piano.

Francis COITEUX : Idylle pastorale  pour clarinette et piano. 2ème cycle. Sempre più : SP0097.

Cette Idylle a tout à fait l'air d'une mini-sonate. A une introduction « Andante cantabile »succède un « Allegretto scherzando ». Très logiquement, suit un « Lento espressivo », et le tout se termine par un « Allegretto giocoso ». 

A l'Opéra  pour clarinette et piano.

Marie-Luce SCHMITT : A l'Opéra  pour clarinette et piano. Fin de 2ème cycle. Lafitan : P.L.2789.

Construite sur plusieurs thèmes dont on pourra rechercher l'origine, cette pièce met en œuvre toute la musicalité et la beauté du timbre de l'instrument dans une évocation de l'Opéra tout à fait réussie.

André DELCAMBRE : Plaisanterie  pour clarinette et piano. Elémentaire. Lafitan : P.L.2838.

Cette très agréable pièce en forme ABA avec une coda se déroule avec une désinvolture un peu narquoise qu'il faudra bien faire ressortir dans l'interprétation… On peut penser, par moment, à certaines pièces de Poulenc… Bref, voici une bien plaisante plaisanterie !

 

 

 

 

Olivier DARTEVELLE : Le petit poucet  pour clarinette et piano. 1er cycle. Sempre più : SP0133.

Cette pièce décrit le début du conte : le père bucheron qui coupe les arbres et conduit ses enfants dans la forêt. L'ensemble est intéressant. L'ambiance est inquiétante à souhait. Piano et clarinette concourent à créer cette atmosphère à la fois un peu brutale et oppressante. Le tout devrait beaucoup plaire.

 

Octave JUSTE : Insecta  Trois brèves sonatines pour clarinette seule ou clarinette et piano. I – Dictyoptères. 2ème cycle. Sempre più :SP0121.

En fait, il s'agit de trois fois trois pièces, chaque « sonatine » comportant trois mouvements dédiés chacun à un insecte. Pour ceux qui l'ignoreraient, la famille des Dictyoptères contient le Termite (pressé et affamé), la Mante religieuse (lente et inquiétante) et la Blatte (rapide et perfide).  Si l'ensemble peut être interprété par une clarinette seule, il gagnera beaucoup à ne pas se priver de l'accompagnement de piano, qui est loin d'être anodin. Il y a, dans tout cela beaucoup de caractère et de diversité qui devrait beaucoup plaire. Au fait : Octave Juste est le pseudonyme fort bien trouvé de Pierre-Yves Rognin.

Octave JUSTE : Insecta  Trois brèves sonatines pour clarinette seule ou clarinette et piano. II – Coléoptères. 2ème cycle. Sempre più : SP0122. III – Hyménoptères. 2ème cycle. SP0123.

Voici donc les deux autres « sonatines » : dans le même esprit, la première nous entraine au royaume du Bousier (laborieux et méticuleux), de la Coccinelle (gracile et fragile) et du Lucane cerf-volant (crépusculaire et spectaculaire). La dernière est consacrée à la Guêpe (virevoltante et piquante), à la Fourmi (précise et concise) et à l'Abeille (indispensable et vulnérable). Chaque pièce tient scrupuleusement compte du caractère indiqué et excite à la fois la sensibilité et l'imagination. L'ensemble est très réussi et mérite de séduire professeurs et élèves.