Marc-Antoine DELATTRE : Mazazelle  pour clarinette et piano.

Préparatoire. Lafitan : P.L.2940.

Cet Allegretto cantabile porte bien son nom : une jolie phrase chantante se déploie dans une mesure à trois temps rythmée par les « deux croches » du premier temps qui lui donne un petit air dix-huitième siècle fort bien venu, tandis qu'apparaissent ensuite un accompagnement en arabesque. L'ensemble est vraiment plein de charme et de poésie et devrait beaucoup plaire à ses jeunes interprètes.

Rémi MAUPETIT : B.L.J.M.  pour clarinette et piano

Préparatoire. Lafitan : P.L.2876.

Avouons notre ignorance en ce qui concerne le titre… Quoi qu'il en soit, l'ensemble est plein de poésie. Clarinette et main gauche du piano dialoguent dans une sorte de canon tandis que la main droite fait entendre des accords qui résonnent comme des cloches.

Turpitude & facétie.

Huit pièces pour 2 clarinettes. Deuxième cycle. Sempre più : SP0198.

Sous ce pseudonyme se cache un musicien bien sympathique qui se définit ainsi lui-même : « Musicien de formation classique, touche-à-tout instrumental, passionné par les nouvelles technologies, Octave Juste (Pierre-Yves Rognin) crée musiques et bandes sonores pour le spectacle vivant depuis 1997. » Chacune de ces huit pièces qui, mine de rien, peuvent être aussi des études, est dotée d'un titre plein d'humour et de pertinence. La musique en est particulièrement pleine de charme et de désinvolture, au meilleur sens du terme. Les jeunes interprètes devraient trouver beaucoup de plaisir à interpréter ces pièces.

Jean-Claude AMIOT : Max et les Flying Poulets  (après une projection de Chicken Run)  pour clarinette et piano. Préparatoire. Lafitan : P.L.2938.

L'auteur entraine ses deux interprètes dans un joli voyage plein de poésie et d'invention. Piano et clarinette dialoguent constamment : il s'agit bien de musique de chambre. Là encore, la partie de piano est abordable par un élève de fin de préparatoire.

Max MÉREAUX : Canzone  pour clarinette seule. Supérieur. Lafitan : P.L.2904.

Cette œuvre atonale possède beaucoup de charme par la fluidité du discours, son lyrisme. C'est une chanson, certes, mais aussi un récit avec flux et reflux, une grande expressivité. L'interprète devra donc non seulement se couler dans la pensée de l'auteur mais se l'approprier pour en faire sa propre « chanson ».

Pascal PROUST : Couleurs du ciel  pour clarinette et piano. Fin de 1er cycle. Sempre più : SP0160.

Ce titre correspond bien à la diversité de l'œuvre. Il correspond bien aussi à la diversité des couleurs et des rythmes que le jeune clarinettiste devra tirer de son instrument. Commençant par une cadence enchainant avec un « très modéré » lyrique, les couleurs et les rythmes les plus variés se succèdent alors. Une dernière cadence et un retour au « Maestoso » initial terminent cette jolie pièce.

Josiane DIEFFERDING : Souvenir d'amour.  Tango pour clarinette et piano. 2ème cycle. Sempre più : SP0158.

Que voilà un agréable tango, bien dans le style, mais cependant varié. Si la première et la dernière partie sont d'incontestables tangos, le milieu, en majeur, a plutôt un air de samba. Quant à la cadence, c'est… une cadence qui permettra au clarinettiste de briller et de revenir peu à peu au tango final. C'est donc une pièce variée, très réussie, et qui devrait donner beaucoup de plaisir à ses interprètes et à leurs auditeurs.

Michel CHEBROU : Cantaclarina  pour clarinette et piano. Fin de 1er cycle. Lafitan : P.L.2939.

Certes, elle chante, cette clarinette, accompagnée par un piano aux allures de harpe. Mais ce n'est qu'une face de l'œuvre, car piano et clarinette vont bientôt bondir à l'envie dans un rythme sautillant. Puis c'est la mesure elle-même qui prend un air déjanté… Il y a donc beaucoup de facettes différentes dans cette pièce très intéressante et qui fait appel à toutes les qualités des deux instrumentistes. Notons entre autres pour la clarinette le contraste du thème exposé d'abord dans le registre aigu puis dans le registre grave de l'instrument. Le tout est extrêmement plaisant.

 

Michel PELLEGRINO : La clarinette, Jazz manouche. 1 vol. 1 CD.  Lemoine : 29195 HL.

Après d'autres recueils consacrés à d'autres styles, l'auteur s'attache à présenter le Jazz manouche tel qu'il a pu être initié par Django Reinhardt. Cela ne l'empêche pas de rappeler, tout au long de sons ouvrage, les principes généraux de l'interprétation du jazz à la clarinette, les gammes nécessaires pour l'improvisation ainsi que les principales grilles d'accord. Le CD est éminemment pratique : morceaux et play-back y figurent, ainsi que l'indispensable « la » du diapason. Mais il constitue aussi un très joli récital qu'on prend un plaisir certain à écouter. L'ensemble est complété par un lexique et de nombreuses annotations théoriques et pratiques. C'est en dire tout l'intérêt.

Claréa  pour clarinette et piano. Débutant

André GUIGOU : Claréa  pour clarinette et piano. Débutant. Lafitan : P.L.2719.

Voilà une bien jolie pièce que le jeune débutant aura certainement beaucoup de plaisir à jouer. La partie de piano peut être aisément confiée à un pianiste de niveau élémentaire. Ce sera une excellente initiation à la musique de chambre. Les deux parties sont aussi intéressantes musicalement et permettront aux deux interprètes d'exprimer leur sensibilité.