Cette pièce d’une durée de deux minutes trente et de niveau milieu de 2ème cycle, est dédiée en toute amitié à Fabienne Taillandier. On plonge dans la valse typique du vieux Paris, utilisant une mélodie à la clarinette, accompagnée par des arpèges au piano en sib majeur pour illustrer cette image.
Ce premier thème est mélodieux, dansant et mélancolique. Ensuite survient un deuxième thème plus enjoué et piqué, employant des contres-temps accentués pour y ajouter un côté comique. On y aborde les clés à la main gauche, des détachés dans les aigus dans différentes nuances, mélangés à des liaisons décalées et des accents. Pour terminer on revient sur le thème initial légèrement modifié, avant de conclure par une coda dans la tonalité d’origine.
Marie Fraschini
© L'ÉDUCATION MUSICALE 2019

L’auteur aurait presque pu ajouter « orientale » à son titre : la tonalité mineure, les rythmes, les mélismes font penser à l’orient lointain, celui, fantasmé, des caravanes dans le désert. Une grande nostalgie se dégage de cette jolie pièce. Après un andante molto moderato se déroule un adagio espressivo dans la même veine. Au début comme en certains autres endroits l’enchevêtrement en clé de sol des mains du (ou de la…) pianiste crée une ambiance cristalline tandis qu’après un moment plus agité l’ensemble se termine par un andante molto moderato très expressif. Les deux instrumentistes interprètent ainsi un véritable morceau de musique de chambre qui leur demandera souplesse et écoute réciproque.
Daniel Blackstone
© L'ÉDUCATION MUSICALE 2019

Le titre est bien évocateur du timbre à adopter pour cette pièce très agréable et très variée, titre qui indique aussi combien cette pièce est « clarinettissime » ! Une première partie à 6/8 nous invite à une promenade aux jolies modulations et qui fluctue avec grâce. Une deuxième partie plus rythmée survient alors, à 2/4 au rythme fluctuant avec de rapides incursions dans un 3/4 proche du 6/8. La dernière partie reprend le 6/8 initial ainsi que le caractère du début. Il y a donc beaucoup de fluidité et de variété qui devrait plaire aux interprètes, d’autant que la partie de piano n’est pas un simple accompagnement mais concerte avec la clarinette dans un véritable duo de musique de chambre.
Daniel Blackstone
© L'ÉDUCATION MUSICALE 2019

Le style de l’œuvre est tout à fait conforme à son titre. Nous sommes, d’entrée de jeu, plongés par le piano dans une atmosphère de fanfare de cirque. Et quand entre l’Auguste, c’est sur un thème martial et syncopé, dépeignant à merveille la figure du clown. Les pirouettes se succèdent, laissant libre cour à la frénésie des deux interprètes qui se renvoient la balle de cadence en cadence. Si la tonalité est fortement affirmée, ce n’est pas sans connaître quelques accidents fort réjouissants mais qui introduisent aussi une note plus inquiétante et tragique : le personnage de l’Auguste reste ambigu… A soixante-huit ans, Alain Flamme n’a manifestement rien perdu de son énergie et de son humour !
Daniel Blackstone
© L'ÉDUCATION MUSICALE 2019

Voici une publication d’une grande richesse. Le CD contient non seulement version complète et play-back (en deux versions) mais encore les partitions pour d’autres instruments en do ou en si bémol : flûte traversière, flûte à bec alto, violon, accordéon, trompette, clarinette, saxophone alto, saxophone ténor, une deuxième voix pour tous ces instruments, une partie de basse (guitare ou contrebasse), et deux parties de percussions… Bref, il y a de quoi faire tout un petit orchestre. Il suffit d’imprimer à partir des PDF tout ce dont on a besoin… C’est dire combien ce recueil pourra rendre de services. De plus, des conseils d’interprétation sont disponibles sur le site indiqué dans le recueil. Quant au contenu, il est constitué de pièces qui couvrent l’Irlande, l’Écosse, le Pays de Galles, la Cornouailles et la Bretagne. Martin Tourish précise combien ces 8 pièces, classées par ordre de difficulté, doivent être interprétées et réinterprétées dans l’esprit de ces musiques traditionnelles, faites pour être ornées et que les interprètes doivent s’approprier. On ne saurait trop insister sur l’intérêt d’une telle pratique. Précisons que l’édition est trilingue, ce qui est bien pratique !

Daniel Blackstone
© L'ÉDUCATION MUSICALE 2019

 

Cette transcription du deuxième mouvement du concerto numéro cinq en fa mineur pour piano et cordes de J.S. Bach est particulièrement bien réussie. Le timbre doux de la clarinette en si bémol rend parfaitement le caractère mélancolique et lointain de cet air si célèbre. Pendant ce temps le piano joue la basse continue à la main gauche, ponctuée d’accords à la main droite, laissant imaginer les pizziccati des cordes. Cette pièce aborde particulièrement le phrasé et le timbre doux de la clarinette dans un rythme pas évident, comprenant plusieurs ornementations. La durée de cette œuvre est de deux minutes trente-cinq pour un niveau fin du 2e cycle.
Marie Fraschini

Cet arrangement est tout à fait fidèle au texte original pour hautbois et piano. Ce sera une excellente occasion de faire connaître aux clarinettiste une œuvre tout à fait passionnante. Bien sûr, elle ne s’adresse pas à des débutants. Mais elle permettra aux deux interprètes de montrer leurs qualités aussi bien techniques que musicales. Il s’agit en fait d’une véritable pièce de musique de chambre où il faudra faire preuve non seulement de qualités individuelles mais surtout d’un sens profond de l’écoute mutuelle et de l’échange entre musiciens. Il sera tout à fait utile d’écouter la version originale pour hautbois et piano par exemple https://www.youtube.com/watch?v=d2bdn2RIsVY pour mieux se pénétrer de l’esprit de ce court chef-d’œuvre.
D.B.

Il s’agit du volume que nous avons présenté dans la rubrique « Flûte Traversière » mais dans la version pour instrument en sib. Nous vous invitons à vous y reporter.
D.B.

Cette transcription du deuxième mouvement du concerto numéro cinq en fa mineur pour piano et cordes de J.S. Bach est particulièrement bien réussie. Le timbre doux de la clarinette en si bémol rend parfaitement le caractère mélancolique et lointain de cet air si célèbre. Pendant ce temps le piano joue la basse continue à la main gauche, ponctuée d’accords à la main droite, laissant imaginer les pizziccati des cordes. Cette pièce aborde particulièrement le phrasé et le timbre doux de la clarinette dans un rythme pas évident, comprenant plusieurs ornementations. La durée de cette œuvre est de deux minutes trente-cinq pour un niveau fin du 2e cycle.
Marie Fraschini

Cet arrangement est tout à fait fidèle au texte original pour hautbois et piano. Ce sera une excellente occasion de faire connaître aux clarinettiste une œuvre tout à fait passionnante. Bien sûr, elle ne s’adresse pas à des débutants. Mais elle permettra aux deux interprètes de montrer leurs qualités aussi bien techniques que musicales. Il s’agit en fait d’une véritable pièce de musique de chambre où il faudra faire preuve non seulement de qualités individuelles mais surtout d’un sens profond de l’écoute mutuelle et de l’échange entre musiciens. Il sera tout à fait utile d’écouter la version originale pour hautbois et piano par exemple https://www.youtube.com/watch?v=d2bdn2RIsVY pour mieux se pénétrer de l’esprit de ce court chef-d’œuvre.
D.B.